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Abby et Brittany Hensel : une extraordinaire histoire de résilience et d’inspiration
Leur espérance de vie est assez faible, et les cas ne se bousculent pas non plus. Les statistiques sont formelles : on ne compte environ qu’un cas sur 189 000 naissances. Et sur cette petite portion de population, 11% seulement est concernée par la « dicephalic parapagus » – Brittany et Abby en font partie. Mais malgré ces défis, les sœurs Hensel ont surmonté toutes les attentes et sont devenues un phénomène mondial.
Les statistiques mettent en évidence deux zones extrêmement touchées par la pathologie : on y trouve ainsi l’Asie du Sud-Ouest et l’Afrique. Les études pointent également le fait que les femmes soient plus touchées que leurs homologues masculins. Si la naissance de ces frères et sœurs siamois(es) peut être extrêmement traumatisante pour les concerné(e)s, elle peut aussi entraîner la mort de bon nombre d’entre eux. 40 à 60% sont mort-nés, quand 35% ne survivent qu’un jour.
Et ce ne fut que le début des problèmes pour les Hensel… Peu après la naissance d’Abby et Brittany, Patty et Mike, leurs parents, furent déjà confrontés à un nouveau challenge. Leurs docteurs les mirent face à une possibilité : une opération chirurgicale pour tenter de séparer les deux filles. Ce qu’il faut savoir, c’est que dans le passé, il était impossible d’opérer si un organe tel que le foie ou le rein était commun aux deux enfants. Depuis, la technologie et les techniques ont progressé, même si l’opération est toujours périlleuse.
Personne ne s’attendait à ce que Brittany et Abby survivent plus de 24 heures. Mais elles y parvinrent et furent dès lors, inarrêtables. Malgré leur renommée et les nombreuses Unes de journaux qui leur étaient dédiées, les sœurs siamoises vécurent une enfance des plus banales. Certes, avec le temps, elles subirent de nombreuses opérations chirurgicales ; mais cela n’atteignit jamais le moral des jeunes filles. Et leur destinée réservait encore bien des surprises.
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